Urban Living Labs, a platformisation of smart cities as levers for open innovations experimentations Les Urban Living Labs, une plateformisation des villes intelligentes comme leviers d’expérimentations d’innovations ouvertes En Fr

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2 mai 2022

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Florence Orillard et al., « Les Urban Living Labs, une plateformisation des villes intelligentes comme leviers d’expérimentations d’innovations ouvertes », HAL-SHS : architecture, ID : 10.3917/sim.214.0089


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Résumé En Fr

Situated at the frontier of innovation management and urban geography, this paper analyses the implementation of smart city strategies led by local public actors who rely on urban experimentation and Urban Living Labs (ULLs). It sheds empirical light on their role in open innovation processes at the city level. Our research is based on the analysis of sociotechnical experimentations that feed the urban strategies of European metropolises, and on the role of the ‘third-party actors’ that accompany them, the ULLs. Our empirical materials result from a qualitative study of two experimental projects located in the United Kingdom (‘Careview’ project) and in France (‘Tierce Forêt’ project). Within this framework, we defend the following theory: ULLs use their intermediation position to centralise knowledge and operate a form of control over the innovations deployed in the city (experimentations), and to initiate its platformisation. By supporting the deployment of urban experimentations, these sociotechnical systems (ULLs) help to increase social acceptability and local ownership of the services tested (territorialisation); by supervising socioeconomic players and their offers, they contribute to setting in motion a process of formalisation of the city (perpetuation of offers, networking, deterritorialisation, etc.). These processes are part of the more general framework of so-called smart city strategies and organise the distributed emergence of local innovations.

Situé à la frontière du management de l’innovation et de la géographie urbaine, ce papier analyse la mise en pratique des stratégies dites de smart city portées par les acteurs publics locaux qui s’appuient sur les expérimentations urbaines et les dispositifs de type Urban Living Labs (ULLs). Il apporte un éclairage empirique sur leur rôle dans les processus d’innovation ouverte opérés à l’échelle des villes. La recherche se fonde sur l’analyse d’expérimentations sociotechniques qui alimentent les stratégies urbaines portées par les métropoles européennes, et sur le rôle des « tiers-acteurs » qui les accompagnent, les ULLs. Elle étudie deux projets d’expérimentation situés au Royaume-Uni (projet « Careview ») et en France (projet « Tierce Forêt ») à partir d’une méthodologie qualitative, et défend l’idée que les ULLs se saisissent de leur position d’intermédiation pour centraliser les connaissances et opérer une forme de contrôle sur les innovations déployées dans la ville (expérimentations), et pour engager sa plateformisation. Par leur accompagnement au déploiement des expérimentations, ces dispositifs contribuent à accroître l’acceptabilité sociale et l’appropriation des services testés (territorialisation) ; par leur encadrement des acteurs socioéconomiques et de leurs offres, ils contribuent à enclencher une dynamique de plateformisation de la ville (pérennisation des offres, mise en relation, déterritorialisation, etc.). Ces processus s’intègrent dans le cadre plus général des stratégies dites smart city et organisent l’émergence distribuée d’innovations locales.

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