Psychose, perversion, névrose : La lecture de Jacques Lacan

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2008

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Philippe Julien, « Psychose, perversion, névrose : La lecture de Jacques Lacan », Point Hors Ligne, ID : 10670/1.n704ln


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On définit volontiers une maladie mentale selon une nomenclature d'origine psychiatrique. Ainsi on parlera de psychose, de perversion ou de névrose. Or ce qu'on a découvert à partir de l'expérience de la psychanalyse, c'est la nouveauté de l'enseignement de Jacques Lacan lisant et relisant Freud. Ces trois nominations ont pris aujourd'hui une tout autre signification avec l'homme moderne né de la civilisation scientifique et technologique. En effet, la psychose ne désigne-t-elle pas ce qui peut advenir en chacun, en chacune d'entre nous, dans la mesure où les désirs sont à proprement parler fous ? La perversion si souvent nommée pour dénoncer les effets malfaisants d'un acte prétendument juste et bon, ne définit-elle pas ce qu'est la sexualité en tant que telle ? Quant à la névrose, si elle se perpétue plus que jamais en son versant obsessionnel, peut-elle encore qualifier l'hystérie dans la mesure où elle est la subversion des identifications normatives à la féminité ou à la virilité ? Enfin les témoignages des artistes, tels que James Joyce, Marguerite Duras, Camille Claudel, André Gide, Henry de Montherlant, n'ont-ils pas à enseigner la psychanalyse ? Autant de questions qui n'ont cessé d'interroger Lacan et de le mener à de nouvelles conclusions, à recueillir enfin aujourd'hui, vingt ans après sa mort.

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