"Moi je parle pas la vraie langue !" Décrire la langue : oui, mais laquelle ?

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2023

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Anne-Laure Dotte, « "Moi je parle pas la vraie langue !" Décrire la langue : oui, mais laquelle ? », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.n746xe


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Résumé Fr

Cette contribution a pour objectif d’interroger les valeurs conférées à la variation et au changement linguistiques à la fois de la part les locuteurs , mais aussi de la part les linguistes de terrain dans leur travail de description. Une expérience du terrain en Nouvelle-Calédonie (notamment à Nouméa et Ouvéa) depuis une dizaine d’années est à l’origine de cette réflexion dont l’ancrage local ne doit pas limiter la portée à un niveau plus global. À partir des discours, des attitudes et des données linguistiques collectés ou observés tantôt dans les communautés de locuteurs de langues locales, tantôt dans le milieu académique, on dégagera un entrelacement de représentations et d’idéologies liées aux langues (et au langage) provenant des locufteurs mais aussi des linguistes eux-mêmes. Cet entrelacement impacte à la fois la faisabilité des missions sur le terrain, tout en se répercutant également sur le travail d’analyse descriptiviste, la diffusion de la recherche, voire sa réception.Enfin, de mon expérience en tant que linguiste ressortent des questions liées à plusieurs choix d’ordre méthodologique, voire épistémologique : décrire la langue, pourquoi pas, mais quelle (variété de la) langue décrire ? quelle valeur les locuteurs attribuent-ils à leur langue, leurs propres productions, leurs propres compétences langagières ? et par conséquent, vers quel(s) locuteur(s) se tourner pour recueillir le matériel linguistique nécessaire à un travail de description ?

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