Quartiers informels au prisme de la vulnérabilité résidentielle en Turquie

Fiche du document

Date

3 octobre 2019

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Gülçin Erdi Lelandais, « Quartiers informels au prisme de la vulnérabilité résidentielle en Turquie », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.n8ewcy


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

En Turquie, l'accès au logement a longtemps relevé de la seule initiative individuelle. Quand, du fait de l'urbanisation rapide, le problème a revêtu une ampleur considérable et est devenu de plus en plus aigu, les pouvoirs publics se sont avérés incapables de produire des solutions efficaces. De fait, ce n'est que très tardivement, dans le courant des années 1980, que des politiques publiques ont vu le jour, aux fins de la construction de logements collectifs (TOKI) 3. Ce retard a été à l'origine de très grandes difficultés d'installation en ville pour les populations rurales arrivées en masse dans les années 1950, qui ont dû mobiliser toutes leurs compétences et leurs réseaux pour faire face à leur vulnérabilité résidentielle. Une des solutions qu'elles mirent en oeuvre fut l'établissement de constructions informelles, appelées gecekondu en Turquie 4 , le terme rendant compte de la rapidité et de la clandestinité de l'opération. Très vite, au cours des années 1950, les gecekondus constitueront des éléments essentiels du processus d'urbanisation en Turquie 5. 1 Je tiens à remercier à Pierre Signoles pour ses conseils et suggestions qui ont permis d'améliorer ce texte.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en