Souvenirs du quartier d’Arenc et détails d’une carrière professionnelle multiple par l’actuel gardien du jardin des Archives Départementales des Bouches-du-Rhône

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19 avril 2012

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Mémoires d'un quartier de Marseille : Arenc

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Florence Mazzella di Bosco et al., « Souvenirs du quartier d’Arenc et détails d’une carrière professionnelle multiple par l’actuel gardien du jardin des Archives Départementales des Bouches-du-Rhône », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.n8lx8v


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L’informateur se présente et situe les différents quartiers de Marseille où il a vécu (Saint-Louis, campagne Levêque, les Aygalades, rue Roger Salengro). Il explique aussi ses différents emplois dans les secteurs du Canet (huileries, pneumatique), Plombières et Désirée Clary. 03 :30 Il donne sa vision du quartier et le réseau social qu’il peut y avoir, les changements aussi auxquels il a pu assister depuis son arrivée dans les années 80. Expliquant les choix qui ont présidé à sa résidence dans le quartier, il resitue le parcours de son foyer (le quartier de son épouse, sa trajectoire résidentielle en HLM puis en copropriété). Il explique rapidement ses déplacements à vélo et vélomoteur dans le quartier. À la demande de l’enquêtrice, il fixe les limites du quartier d’Arenc (La Villette, boulevard Oddo) en utilisant comme définisseurs les catégories d’habitants, les relations humaines, les niveaux de vie. En déplorant la disparition de la solidarité, il se souvient des relations entre voisins à son arrivée et de tous les commerces fréquentés. Il revient rapidement sur son trajet, de son lieu d’habitation à son lieu de travail, et expose son ressenti vis-à-vis du quartier d’Arenc. Il se souvient de ses loisirs (parties de pêche avec son voisin) ses envies et ses regrets d’accès à la mer depuis la fermeture de la jetée au public. La discussion s’ensuit sur l’église du quartier des Archives et tous les travaux, la fréquentation du jardin des Archives dont l’informateur est le gardien 26:25 Il cite les rues utilisées pour ses déplacements courants, son utilisation du métro ou du tramway, les souvenirs des changements d’activité du port et du quartier (bennes à ordures tirées par un cheval jusque dans les années 80), les nouveaux bâtiments (Archives, tour) décrit son intérêt pour l’architecture. 33:42 L’informateur parle volontiers de ce qu’il considère comme les “belles rues” de son quartier (rue d’Anthoine avec un pin magnifique) dissimulées par les hangars. Il évoque le souvenir des travaux pour la construction des Archives (la destruction du silo), 37:20 Il donne son sentiment sur l’image du quartier à son arrivée et aujourd’hui. La discussion en vient naturellement au temps de sa jeunesse où l’informateur, ayant tenu un temps un videoclub, décrit sa connaissance de certains enfants devenus jeunes adultes dans le quartier. 48:26 Il donne ses idées de ce qu’il adviendra du quartier à l’avenir, commente les départs de certaines familles et l’arrivée de nouvelles. De son point de vue, l’appellation du “quartier Arenc” est définie par celle des bâtiments publics (dépôt de bus, bureau de poste) et il fixe la limite nord du quartier par le boulevard Oddo. Plusieurs micros territoires autour et dans Arenc (La Villette, boulevard de Paris) sont détaillés. 1:05:10 Enfin il revient sur sa carrière professionnelle et son embauche aux huileries, avant de clore sur son départ prochain avec un “pincement au cœur”.

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