L'industrie phonographique et la patrimonialisation de la musique dans la première moitié du xx e siècle

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2014

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Sophie Maisonneuve, « L'industrie phonographique et la patrimonialisation de la musique dans la première moitié du xx e siècle », Le Temps des médias, ID : 10670/1.n8xbr0


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Contrairement à une idée répandue par les théories critiques de la culture de masse et des industries culturelles, l’essor de l’industrie phonographique a conduit à une patrimonialisation sans précédent de la musique. L’étude du traitement de la musique dite « classique » par cette industrie et ses consommateurs dans la première moitié du xx e siècle conduit à mettre au jour trois composantes intriquées de cette patrimonialisation : la formation d’un monument musical par la mise à disposition matérielle d’un répertoire ; la valorisation du passé à travers différents dispositifs (« redécouvertes », médiations discursives, médiations matérielles telles les collections et commémorations) ; enfin, l’avènement d’un patrimoine-objet de jouissance – conjointement possession matérielle et objet de délectation esthétique. Cette étude de cas conduit à s’interroger sur notre représentation du patrimoine et sur ses mécanismes de construction dans des périodes plus récentes et pour d’autres types de musique.

The phonographic industry and the patrimonialisation of the music in the first half of the XXth century Contrary to an idea widespread by the critical theories of mass culture and the culture industries, the growth of the phonographic industry led to an unprecedented patrimonialization of music. Studying how « classical » music was treated by this industry and its consumers in the first half of the XXth century leads to highlighting three intertwinned components of this patrimonialization : first, the formation of a monument of music through a repertoire making it materially available ; second, the valorization of the past through various set ups (« rediscoveries », discursive and material mediations such as collections and commemorations) ; last but not least, the advent of a patrimony being at the same time an object of use and material possession, and of pleasure and aesthetic enjoyment. This case study leads us to question our representation of a « patrimony » and the mechanisms of its construction in more recent periods and for other music genres.

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