La reine de Saba

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2002

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Jean-Marc Vercruysse et al., « La reine de Saba », HAL-SHS : histoire des religions, ID : 10670/1.naezff


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Treize versets ont suffi à assurer la réputation et la postérité de la reine de Saba (1 Rois 10, 1-13). Le personnage reste anonyme dans la Bible - le Nouveau Testament l’appelle simplement la « reine du Sud » (Mt 12, 42) - et aucun témoignage archéologique dans l’ancien royaume d’Arabie (l’actuel Yémen) ne nous a encore renseignés sur sa véritable identité. Pourtant la visite que la souveraine rend à Salomon pour éprouver sa renommée a nourri une abondante littérature apocryphe qui se plaît à révéler les énigmes qu’elle posa au roi d’Israël. Et au Moyen Âge, La Légende dorée de Jacques de Voragine a enrichi le récit biblique jugé trop allusif tandis que le portail des cathédrales magnifiait les deux souverains.Le onzième volume de Graphè rassemble onze études. À partir d’une analyse du récit biblique sont retracées les grandes étapes du destin littéraire de la reine de Saba dans différentes traditions (intertestamentaire mais aussi éthiopienne, copte et préislamique) et à plusieurs époques (médiévale, romantique et contemporaine). La reine est tantôt vue comme dépositaire des savoirs nécromants, tantôt comme fille de djinns, ornée d’un mollet velu. Elle est aussi une figure de Sagesse, sa magie étant douée de pouvoirs thaumaturges ; elle est enfin celle qui vient des confins du monde saluer la puissance de Salomon et de son Dieu. Le prestige de la reine de Saba, que la tradition musulmane nomme Bilqis, continue à hanter les imaginaires.

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