Les Grecs de l'époque impériale et l'origine troyenne de Rome

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2009

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Christophe Bréchet, « Les Grecs de l'époque impériale et l'origine troyenne de Rome », Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, ID : 10670/1.nam50d


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Résumé Fr

Troie est au carrefour de deux traditions, pour les Grecs. La première, tournée vers l'Ouest, leur a permis de rendre compte de la colonisation en la rattachant à des personnages épiques - c'est cette tradition qui a été reprise par les Romains, qui ont choisi l'ascendance troyenne pour entrer dans l'univers de référence des Grecs tout en se démarquant d'eux. La seconde tradition, postérieure, est tournée vers l'Est : c'est celle qui résulte du traumatisme des guerres médiques et qui a fait basculer Troie, a posteriori, dans la sphère de la barbarie. Dans les textes de l'époque impériale, ces deux traditions coexistent chez plusieurs auteurs : les Romains descendent des Troyens, les Troyens sont des barbares. Mais il n'y a pas lieu de reconstituer un syllogisme : aucun des auteurs mentionnés ne l'a fait, en disant que les Romains sont des barbares parce qu'ils ont des ancêtres troyens. La plupart de ces auteurs sont bien intégrés dans l'Empire et en louent les avantages en matière de paix. Mais cela n'interdit pas les discours multiples, voire les jeux : tout cela est concilié au sein de la paideia. Chez Plutarque, notamment, la référence troyenne n'a pas pour but de dévaloriser les Romains : elle suggère simplement qu'ils restent différents des Grecs. Ils ne sont pas l'Autre absolu, le barbare, mais ils restent un autre.

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