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Varvara Isyuk, « Resuming bank lending in the aftermath of the Capital Purchase Program », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.naudfy
Dans la seconde moitié de 2008, après une série de faillites de grandes institutions financières, la Réserve Fédérale américaine a réagi au manque de liquidité à travers la garantie obligatoire des prêts et des recapitalisations bancaires principalement dans le cadre du Capital Purchase Program (CPP) pour les banques commerciales pour afin éviter l'effondrement du secteur bancaire américain. Dans cet article, l'efficacité du CPP est analysée en termes de restauration d'octroi de crédits bancaires. Les impacts relatifs du manque de liquidité (qui a négativement affecté la volonté des banques à prêter) et de la baisse de la demande globale pour les prêts bancaires sont examinés. La preuve empirique sur les effets du manque de liquidité soutient la théorie. Les banques avec un niveau élevé de capitalisation ont tendance à octroyer plus de crédits au cours de la crise et en temps normal. En outre, les banques renflouées ont affiché des taux de croissance des prêts plus élevés au cours de la crise qu'en temps normal (avant 2008) ainsi que des taux plus élevés par rapport aux banques non-renflouées pendant la crise, avec une augmentation d'un point de pourcentage du ratio de capital. De plus, les banques renflouées qui ont racheté leurs actions auprès du Trésor américain offraient plus de prêts au cours de la crise que les banques qui ne l'ont pas fait.