2013
Cairn
Aude Farinetti, « Droit et protection des processus sédimentaires », Revue juridique de l’environnement, ID : 10670/1.ncb536
La protection des processus sédimentaires apparaît comme l’une des conditions de l’atteinte du bon état écologique exigée par la directive-cadre du 23 octobre 2000 sur l’eau. A cette fin deux voies sont empruntées de façon complémentaire. D’une part, des dispositions s’efforcent de restaurer le transport des sédiments de l’amont vers l’aval. Elles consistent dans la réglementation des prélèvements de matières solides dans le lit des cours d’eau et dans la protection de leur circulation le long du linéaire. D’autre part, le rétablissement des processus érosifs est recherché grâce au développement d’outils destinés à garantir l’érosion des berges des cours d’eau et par des opérations de défrichement expérimentales. Des progrès significatifs ont ainsi été accomplis dans le sens d’un plus grand respect des processus sédimentaires, mais ils ne peuvent masquer la persistance d’un certain nombre d’entraves à leur protection.