Process of food democratization to the test of experiences of mobilizations researcher.es/ intermediate associations/ citizens Processus de démocratisation alimentaire à l’épreuve d’expériences de mobilisations chercheur.es/associations intermédiaires/citoyennes En Fr

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2 septembre 2020

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Beatrice Maurines et al., « Processus de démocratisation alimentaire à l’épreuve d’expériences de mobilisations chercheur.es/associations intermédiaires/citoyennes », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.ne9294


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Résumé En Fr

The problem addressed here deals with the processes of democratization of food (Maurines, 2019), the Lyon metropolis, territory more or less marked by food insecurity. Indeed, 1/3 of households in the metropolis say they do not have the means to feed themselves properly 1. To be interested as a researcher in the process of food democratization is carried out from an outdoor scientific approach that combines structures social and solidarity economy intermediaries concerned with food for differentiated audiences. The process of food democratization is a project to come about through thought, ethics and actions. Food democratization, as understood here, is based on alternativities to agro-industry, it is carried by individuals and collectives that have points in common with the alterglobalist movements. However, it is distinguished by their willingness to work in their personal and professional daily lives to produce a viable food democracy through agricultural relocation that take the form of «latent commons» (Lowenhaupt Tsing, 2017). We do not claim that food democracy exists either in France or elsewhere, it is a process to be built by a right to food (Paturel and Ndiaye 2020). In our perspective, it is positioned at the interface of different actors and is specific to each territory and collective that tries to guarantee it. It can carry a dream, that of a food democracy legally supported by a social food security. It is more prosaically for now, what we do with it, what we participate in as researchers. es, as actors of organised civil society where we are and where we try to act with others. There are many others… individuals, associations, head structures of networks, elected officials, technicians, etc., who are mobilizing for a «good food» for all in rural and urban territories.

La problématique abordée ici traite des processus de démocratisation alimentaire (Maurines, 2019), de la métropole lyonnaise, territoire plus ou moins marqué par la précarité alimentaire. En effet, 1/3 des ménages de la métropole déclarent ne pas avoir les moyens de s'alimenter correctement 1. S'intéresser en tant que chercheur.es au processus de démocratisation alimentaire se réalise à partir d'une démarche scientifique de plein air qui associe des structures intermédiaires de l'économie sociale et solidaire se préoccupant de l'alimentation pour des publics différenciés. Le processus de démocratisation alimentaire est un projet à faire advenir par la pensée, l'éthique et dans les actes. La démocratisation alimentaire, telle qu'entendue ici, repose sur des alternativités à l'agro-industrie, elle est portée par des individu.es et des collectifs qui ont des points communs avec les mouvements altermondialistes. Il s'en distingue cependant par leur volonté d'oeuvrer dans leur quotidien personnel et professionnel à la production d'une démocratie alimentaire viable par une relocalisation agricole qui ont pour forme des « communs latents » (Lowenhaupt Tsing, 2017). Nous ne prétendons pas que la démocratie alimentaire existe ni en France ni ailleurs, elle est un processus à construire par un droit à l'alimentation (Paturel et Ndiaye 2020). Dans notre perspective, elle se positionne à l'interface de différents acteurs et est spécifique à chaque territoire et collectif qui tente de s'en porter garant. Elle peut être porteuse d'un rêve, celui d'une démocratie alimentaire portée juridiquement par une sécurité sociale de l'alimentation. Elle est plus prosaïquement pour l'instant, ce que nous en faisons, ce à quoi nous participons comme chercheur .es, comme acteur.ices de la société civile organisée là, où nous sommes et là où on tente d'agir avec d'autres. Ces autres sont multiples … des individus, des associations, des structures têtes de réseaux, des élu.es, des technicien.nes, etc.qui se mobilisent pour un « bien manger » pour tous et toutes dans les territoires ruraux et urbains.

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