Le dépotoir précolombien du site de Belle Plaine. Une occupation troumassan-troumassoïde Les Abymes. Guadeloupe Antilles françaises (fouille 2007) Rapport n° SRA 447

Fiche du document

Date

25 janvier 2011

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Sujets proches Fr

Site

Citer ce document

Christian Stouvenot, « Le dépotoir précolombien du site de Belle Plaine. Une occupation troumassan-troumassoïde Les Abymes. Guadeloupe Antilles françaises (fouille 2007) Rapport n° SRA 447 », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.nefax3


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Les basses plaines bordant la côte orientale du Grand Cul-de-Sac Marin se caractérisent par la rareté des occupations précolombiennes, interprétée par certains auteurs comme résultant de l'inhospitalité de cette région marécageuse et par un contexte sédimentaire et néotectonique impliquant une submersion ou un enfouissement des possibles gisements archéologiques. Le site de Belle Plaine daté autour de 1150 après J.-C. représente l'une de ces implantations. Il s'étend sur environ 4 hectares, occupant une butte peu marquée dominant d'une dizaine de mètres la plaine environnante à une distance de 2 km de la côte actuelle. Un sondage de 2m2 a mis en évidence une couche archéologique localement épaisse de 70 cm correspondant à un dépotoir domestique. L'abondance de restes de faune coquillière marine et en particulier des lambis pose la question de l'accès à la mer séparée du site par des forêts noyées et mangroves très difficiles à parcourir à pied. Les déplacements vers le Grand-Cul-de-Sac se faisaient assurément par voie d'eau, sans doute à bord de pirogues. L'auteur explore deux hypothèses permettant d'expliquer cette forte représentation des mollusques marins sur un site non côtier. Soit l'accès à la mer ouverte se faisait par d'anciens chenaux traversant la zone de mangrove, soit la mangrove n'existait pas à cette époque suite à un événement sismique majeur ayant provoqué sa submersion soudaine aux environs de 1000 après J.-C, hypothèse proposée par une équipe de botanistes ayant étudié cette zone humide.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en