16 juillet 2021
info:eu-repo/semantics/openAccess , CC BY-NC-ND 4.0
Émile BENVENISTE et al., « L’énonciation comme addition de soustractions : niches sémiotiques, instances énonçantes et sense-making », Revue Actes Sémiotiques, ID : 10670/1.ngg9xv
Dans cet article, je me propose de réfléchir au rapport entre notre niche écologique, qui est faite aussi des formations discursives à travers lesquelles nous habitons l’environnement, et les différentes formes d’acte et d’actantialité qui régulent et produisent les formations discursives qui nous permettent de « meubler » notre environnement, en transformant la niche écologique en une véritable niche sémiotique. La notion clé pour penser la relation entre environnement sémiotique et acte est, me semble-t-il, celle d’énonciation. J’essaierai de proposer une nouvelle théorie ergative et impersonnelle de l’énonciation comme « addition de soustractions », et de repenser l’agency de cet acte qui n’appartient pas au sujet mais à une multiplicité d’instances énonçantes produisant l’environnement sémiotique qui, à son tour, les produit.