Interdependent relationships between the mental representation and psychophysiological correlates of action Inter-relations entre la représentation mentale et les corrélats neurophysiologiques du mouvement En Fr

Résumé En Fr

The main purpose of the present work was to add substantial data regarding the psychophysiological correlates of action with respective mental representation. A total of six experimental protocols were developed to understand the mechanisms of using motor imagery concomitant and after actual practice, and the effects of exercise on motor imagery ability. According to our findings, motor imagery can very be usefull when performed concomitant with actual practice and even after an exercise session, when fatigue is most present. We demonstrate that higher levels of motor imagery ability are not always linked with greater performance enhancement. Unprecedentedly, we reported that an exercise session might even be beneficial for motor imagery ability of high-automated task. In addition, prolonged intermittent exercise session are more likely to impair motor imagery ability in comparison with continuous exercise. These findings are of special interest of sports coaches and rehabilitation professionals, which usually incorporate motor imagery into their physical training sessions

L’objectif de ce travail était d’apporter des données encore inconnu sur la relation entre les corrélats neurophysiologiques de l’action et la représentation mentale. Un ensemble de six expérimentations ont été menées. Celles-ci nous ont permis de mieux comprendre les modalités d’utilisation de l’imagerie motrice qu’elle soit concomitante ou réaliser après la pratique réelle. Les effets de la pratique physique sur la capacité d’utilisation de l’imagerie motrice ont aussi été explorés. Nos résultats montrent que l’imagerie motrice est très efficace, qu’elle soit pratiquée de manière concomitante à la pratique réelle ou après celle-ci lorsque la fatigue physique est importante. Nous démontrons que des capacités d’imagerie élevées ne sont pas systématiquement reliées à une amélioration de la performance. De manière inédite nous démontrons que la pratique réelle peut–être bénéfique pour la capacité d’imagerie motrice d’une habilité fortement automatisée. De plus, des sessions de pratique physique prolongées et intermittentes semblent plus perturber la capacité d’imagerie motrice qu’une pratique continue. L’ensemble de ces résultats est une contribution importante aux connaissances relatives à l’utilisation de l’imagerie motrice dans la réhabilitation ou encore dans la pratique physique