Géopolitique du système olympique : reconnaissances, stratégies d’influence, conflits à l’aube des Jeux de Paris

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2024

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Pascal Gillon, « Géopolitique du système olympique : reconnaissances, stratégies d’influence, conflits à l’aube des Jeux de Paris », Hérodote, ID : 10670/1.ni4xhs


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Le sport est entré dans l’arène des relations internationales dès le début du xxe siècle et n’en est jamais ressorti depuis. Fort de sa dramaturgie et vecteur symbolique d’un affrontement « pacifique » entre nations, il s’est particulièrement épanoui lors des Jeux olympiques, rendez-vous médiatique mondialisé. Cette compétition est le produit du système olympique réunissant une sphère sportive, dominée par le CIO, une sphère économique constituée des diffuseurs et des sponsors, une sphère de régulation rassemblant entre autres l’AMA (Agence mondiale antidopage) et le TAS (Tribunal arbitral du sport), et d’acteurs externes qui tentent d’utiliser cette dernière à des fins géopolitiques, dont les États, ou des ONG. Conserver le contrôle de la fête est devenu essentiel pour le CIO qui utilise son droit de reconnaissance et son corollaire, l’exclusion, pour y parvenir. Par ailleurs, il a dû développer une diplomatie économique et sportive pour tenter de contrer certaines stratégies d’influence tentées par les autres acteurs. Toutefois, le « coût géopolitique du sport » est faible pour certains acteurs, ce qui amène, à certaines périodes, à une forte conflictualité.

Sport is a tool of international relationship since dawn of twentieth century and still continues to be part of. As a dramatic and symbolic vehicle for “peaceful” confrontation between nations, it has particularly flourished during the Olympic Games, a globalized media event. This competition is the product of the Olympic system, which brings together a sporting sphere dominated by the IOC, an economic sphere made up of broadcasters and sponsors, a regulatory sphere including WADA and CAS, and external players such as states and NGOs who attempt to use the latter for geopolitical ends. Retaining control of the event has become essential for the IOC, which uses its right of recognition and its corollary, exclusion, to achieve this. In addition, it has had to develop economic and sports diplomacy in an attempt to counter certain strategies of influence attempted by other players. However, the “geopolitical cost of sport” is low for some players, leading to high levels of conflict at certain times.

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