Éthique et politiques du care. Imaginant une caring society

Fiche du document

Date

10 octobre 2015

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licences

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Margherita Cardani, « Éthique et politiques du care. Imaginant une caring society », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.njg56o


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Le mémoire Éthique et politiques du care. Imaginant une caring society propose une lecture de l’éthique du care en tant qu’éthique non antagoniste et non opposée à celle de la justice. Avec ce travail, on procède à montrer en quoi il est préférable de se pencher vers une harmonie entre les deux « tonalités de voix » morale, l’une inspirée par la justice et l’autre par le care, et de recentrer le concept de ce qui est important à côté de ce qui est juste au sein du choix moral. Dans un deuxième moment, nous montrons que l’éthique du care n’est pas une éthique féminine, mais que, au contraire, elle possède un caractère féministe ainsi que multiculturel. À partir de ce constat, nous ne pouvons que souhaiter un repartage des travaux du care, typiquement féminin, entre les deux sexes et entre les classes sociales, en faisant appel à une nouvelle responsabilité de la part de privilégiés. Pour réfléchir à la possibilité de réaliser des nouvelles formes de politiques du care, nous avons fait références aux contributions de philosophes tels Joan Tronto, Eva Feder Kittay, Martha Nussbaum, Amartya Sen et Philippe Pettit, en prélevant de chacun les éléments qui, comme on a essayé d’argumenter, pourraient être précieux pour imaginer une société du care. La conception holiste du care, la critique à la théorie de la justice comme équité, l’interdépendance et la vulnérabilité comme statut anthropologique, l’inclusion du care parmi les biens premiers, le concept de doula, l’approche par les capabilités et leur rapport avec le care, la liberté comme non-domination, constituent tous des conquêtes précieuses pour imaginer une caring society. A la base des propositions avancées, demeure, constante, la revendication de la nécessité d’une redistribution des professions du care et une leur reconnaissance et réhabilitation au sein de la société. En fin, dans la troisième et dernière partie, nous avons essayé de suggérer l’idée que, à travers l’attention, l’empathie et l’imagination, il est possible inventer et imaginer des nouveaux espaces du care, dont la pratique de l’assistance sexuelle serait exemple et expression.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en