Audit pharmacoclinique sur l’usage des digitaliques chez les sujets âgés de plus de 75 ans hospitalisés en unité gériatrique aiguë

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2018

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Abrar-Ahmad Zulfiqar et al., « Audit pharmacoclinique sur l’usage des digitaliques chez les sujets âgés de plus de 75 ans hospitalisés en unité gériatrique aiguë », Gériatrie et Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissement, ID : 10670/1.nk5jh0


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Les digitaliques restent un traitement difficilement maniable, notamment chez le sujet âgé. Méthodes : Étude rétrospective, unicentrique, menée au sein de l’unité de médecine interne et gériatrie, du Centre hospitalier universitaire de Reims, entre janvier et juin 2014. Recueil de l’ensemble des patients hospitalisés, au-delà de 75 ans, ayant reçu un traitement à base de digitaliques, soit dès leur entrée (présente sur l’ordonnance habituelle du patient), soit pendant leur hospitalisation et à leur sortie. Résultats : 20 patients ont été inclus. L’âge médian était de 89 ans (extrêmes : 78-94). Les digitaliques étaient uniquement utilisés dans le ralentissement de la cadence ventriculaire au cours d’une fibrillation auriculaire ; 7 patients (35 %) présentaient une concentration sérique de digoxine élevée, parmi lesquels 4 avaient une insuffisance rénale ; 3 patients ont présenté une cupule digitalique sur l’électrocardiogramme. Dans notre série, 3 patients présentant les signes électriques de surdosage en digoxine, avaient une association « digoxine-bêta-bloquant ». Nous sommes dans la limite de la significativité pour la liaison entre digoxinémie et apparition de signes électriques de surdosage en digitaliques (p = 0,06). Conclusion : La digoxine reste donc un médicament difficilement maniable, essentiellement chez les personnes âgées, tant les contraintes cliniques, biologiques et thérapeutiques restent nombreuses. Le non-respect des règles d’utilisation et de surveillance de la digoxine peut s’avérer fatal chez les personnes âgées.

Digitalis remains a treatment that is difficult to manage, especially in the elderly. Methods: A retrospective, unicentric study carried out within the unit of Internal medicine and geriatrics, Reims University Hospital Center, between January and June 2014. Collection of all patients hospitalized, after 75 years, receiving treatment with digitalis, either as soon as they enter (present on the usual prescription of the patient), during their hospitalization and on their exit. Results: 20 patients were included. The median age was 89 years (range: 78-94). Digitalis was only used in slowing down the ventricular rate during atrial fibrillation; 7 patients (35%) had a high serum digoxin concentration, of which 4 had renal failure. Three patients presented a digital cup on the electrocardiogram. In our series, in digoxin overdosage, 3 patients with electrical signs of digoxin overdosage have all 3 digoxin-beta-blockers. We are in the limit of the significance, for the connection between digoxinemia and the appearance of electrical signs of overdose in digitalis (p=0.06). Conclusion: Digoxin therefore remains a drug that is difficult to manage, mainly in the elderly, as there are many clinical, biological drug and therapeutic constraints. Failure to comply with the rules for the use and monitoring of digoxin may prove fatal in the elderly.

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