L'hybridité de la voix actoriale : « le parlé-chanté » : Marina Hands et Éric Ruf dans Phèdre de Jean Racine et Partage de midi de Paul Claudel

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9 mai 2019

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Marine Deregnoncourt, « L'hybridité de la voix actoriale : « le parlé-chanté » : Marina Hands et Éric Ruf dans Phèdre de Jean Racine et Partage de midi de Paul Claudel », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.nkegir


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Résumé En Fr

In the production of Patrice Chéreau (Phèdre to Jean Racine, Théâtre de l’Odéon, Paris – 2003) and Yves Beaunesne (Noon Sharing to Paul Claudel, Comédie-Française, Paris – 2007), the voice to Marina Hands (Aricie, first and Ysé, second) and Éric Ruf (Hippolyte, first and Mesa, second) is questionable. Do these actors speak or sing? How does the “spoken-sing” appear? To do so, our reflection is divided into three parts. The first two parts are devoted to those creations of Patrice Chéreau and Yves Beaunesne. Have they spoken operas? The last part focuses on Marina Hands and Éric Ruf’s interpretations to demonstrate that these actors are “sacred monsters” who sing language in verses.

Dans la mise en scène de Patrice Chéreau de Phèdre de Jean Racine (Théâtre de l’Odéon, Paris – 2003) et d’Yves Beaunesne de Partage de midi de Paul Claudel (Comédie-Française, Paris – 2007), la voix actoriale de Marina Hands (Aricie dans le premier spectacle et Ysé dans le second) et Éric Ruf (Hippolyte dans le premier spectacle et Mesa dans le second) pose question. En effet, ces deux acteurs parlent-ils ou chantent-ils ? Comment le phénomène hybride du « parlé-chanté » apparaît-il sur scène ? Telle sera l’interrogation centrale de la réflexion que nous vous proposons dans le cadre de ce colloque. Pour ce faire, nous nous intéresserons à l’une et l’autre création scénique et ce, en deux temps d’exposé. Nous tenterons ainsi de répondre à la question suivante : comment les deux metteurs en scène précités travaillent-ils la langue racinienne et claudélienne avec ces deux acteurs pour en arriver à démontrer que les deux pièces de théâtre susmentionnées peuvent être aisément comparées à un opéra syllabé à défaut d’être chanté ? Nous aborderons, in fine, une troisième et ultime partie, laquelle se voudra davantage synthétique et émettra le postulat selon lequel ces deux interprètes s’apparentent à des « monstres sacrés » capables de chanter la langue versifiée.

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