La musique concrète

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2020

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Le 18 mars 1950, dans la respectable salle de l’École normale de musique, eut lieu un «premier concert de musique concrète». Les auditeurs allaient, les tout premiers, subir une privation essentielle: l’absence de musiciens, et subir l’épreuve de l’inouï: non seulement des sons jamais entendus, mais des assemblages de sons dont il était impossible de dire s’ils obéissaient à des lois prévues par les auteurs, ou s’ils tenaient simplement du hasard. Même envoûtant, ce nouveau langage était étrange, quasi étranger. S’agissait-il même encore d’un langage ? La révolution technique apporte-t-elle de nouveaux moyens de «faire de la musique», ou bien nous mène-t-elle à la découverte de nouvelles musiques, que nous ne savons pas encore faire, et encore moins entendre ? L’esprit de la musique est-il préexistant aux sons ? Ou bien, au contraire, est-ce à partir d’une pratique des sons que le musical peut apparaître, s’élaborer, et se renouveler ?

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