2013
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Valérie Picandet, « La « maladie de Cushing » chez le cheval : dysfonctionnement de la pars intermedia de l’hypophyse », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/51614
La maladie de Cushing du cheval est secondaire à un dysfonctionnement de la pars intermedia de l’hypophyse par perte d’inhibition dopaminergique suite à une dégénérescence neuronale. C’est une maladie à forte prévalence chez les équidés âgés, qui se manifeste par de nombreux signes cliniques, dont l’hypertrichose et la fourbure. Différents examens de laboratoire sont disponibles pour confirmer le diagnostic. Les plus recommandés sont le dosage de l’ACTH plasmatique, le test de suppression à la dexaméthasone et le test de stimulation à la TRH. Leur interprétation doit être réalisée en fonction de la saison, car de fortes variations des valeurs normales existent au cours de l’année. Le traitement médical de choix est le pergolide, un agoniste dopaminergique, qui permet de ralentir, voire d’arrêter le développement de la maladie. Il doit être prescrit conjointement avec des mesures sanitaires et préventives afin d’améliorer la qualité de vie de l’animal et de prévenir les complications.