Sub-Limis : l’héritage minier « rechargé » pour faire paysage autrement: Une exposition pour questionner échelles muséales et épaisseurs territoriales à Saint-Etienne.

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18 juillet 2022

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Georges-Henry Laffont, « Sub-Limis : l’héritage minier « rechargé » pour faire paysage autrement: Une exposition pour questionner échelles muséales et épaisseurs territoriales à Saint-Etienne. », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.nrbv3b


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Haut lieu de l’activité industrielle en France, le bassin industriel de Saint-Etienne, est aujourd’hui encore marqué dans son paysage, son identité, sa mémoire, son activité par cette épopée manufacturière et notamment minière. Parmi ces empreintes et matrices de ce paysage post-minier, le Parc Musée de la Mine Couriot, qui fête en 2022 ses 30 ans, permet d’étudier, de manière située et sur la durée, les liens complexes et multiformes qui se tissent entre musée et territoire. Véritable emblème territorial, lieu de conservation et de mise en exposition d’un héritage contesté dans un milieu en perpétuelle évolution, Couriot permet non seulement de discuter des enjeux contemporains de la patrimonialité mais surtout de saisir en quoi, ce même héritage minier et industriel par extension, pourrait participer à relever les défis de l’Anthropocène.Ces liens, enjeux et perspectives sont explorés à partir d’une réflexion conduite dans le cadre d’un enseignement en géographie dispensé en école d’architecture dont l’objectif est de réaliser un dispositif sémiotique et communicationnel, l’exposition « Sub-Limis : l’héritage minier « rechargé » pour faire paysage autrement » présentée de Mars à Juillet 2022 à Couriot. Articulée autour de trois thèmes (les rapports au vivant ; les imaginaires des limites humaines, planétaires, spécistes et de leurs transgressions par la technique ; l’habitabilité du monde), cette exposition propose d’une part de nourrir un dialogue avec la patrimonialisation portée à Couriot depuis 30 ans, d’autre part de saisir les manières dont, sur le territoire post minier de Saint-Etienne, les problématiques, enjeux et « tremblements du monde » s’incarnent.Si cette exposition se veut un espace (scène) et une écriture (graphie) maitrisés, quel sens et quelle histoire va générer cette rencontre entre un espace muséal et celui de l’exposition ? Quelles conjonctions entre visiteurs, artefacts et scénographie vont se produire ? Quelles frontières, seuils et parcours vont être générés entre exposition, musée et territoire ? En quoi ce dispositif, matériel, discursif et expérientiel peut-il préfigurer ce que pourrait être un musée de la Mine aujourd’hui ? Cette contribution au-delà de proposer au débat les premiers éléments de réponses à ce faisceau d’interrogations souhaite venir nourrir une réflexion plus large sur les manières de définir, saisir et questionner les transformations que connaissent actuellement les musées, celles des relations entre musées et territoires et, finalement, ce que cela nous dit des transformations même des territoires.

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