Travail social... Le grand malentendu

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2018

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Éric Kérimel de Kerveno, « Travail social... Le grand malentendu », Acteurs sociaux, ID : 10670/1.nt1waf


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Ce texte est fait d’expériences de vie, croisées au fil des ans et des rencontres dont l'auteur lui-même se demande ce qui les relie, éclairant paradoxalement la continuité du travail et la discontinuité de l'histoire. Préface du Professeur Jean Naudin, professeur de psychiatrie à l'Université de la Méditerranée et Chef de service au CHU Sainte-Marguerite à Marseille. Ce livre délivre un message clair : le travail social est communautaire ou n’est pas, tout en dévoilant comment il se donne : par le croisement des expériences mais aussi dans la solitude, celle du doute et de l’errance. Ce texte est fait d’expériences de vie, croisées au fil des ans et des rencontres, dont bon nombre sont autobiographiques mais dont l’auteur lui-même se demande ce qui les relie, éclairant paradoxalement la continuité du travail et la discontinuité de l’histoire. Ce qui les relie : la volonté, la force, l’espoir et le doute, la présence à l’autre, l’amour, l’engagement. Ce qui pose question, parfois en séparant : les situations limites, la responsabilité, la reconnaissance, l’amour et la juste distance, la répétition et la reprise, l’accueil, le savoir supposé des experts, le savoir du profane, qui ne sait pas encore qu’il sait. Il s’agit de rencontrer l’autre en personne, qui et non pas quoi, qui il est et non pas ce qu’il est - toxicomane, prostituée, malade, schizophrène, mauvais pauvre ou précaire. l’auteur montre le pouvoir de changement qui est dans la rencontre. Comment aller vers les gens est la vraie question. Vers qui aller en est une autre : qui en a le plus besoin ? On ne peut que remarquer la quantité de femmes – il y a moins d’hommes que de femmes dans les cas présentés – prises ici comme exemples de situations qui emprisonnent doublement le travailleur social et son autre dans une réalité sombre et misérable, celle d’une identité qui n’a pas été choisie et que la violence catégorielle n’a cessé de montrer du doigt et d’abimer au fil du temps. Il s’agit de reconnaître, en faisant attention à ne pas l’altérer, l’altérité de l’autre. Dans les termes de Ricœur, ce livre est dans la confrontation de soi à l’autre un « parcours de reconnaissance ».

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