Sorcières ou guérisseuses ? Quelques indices du savoir-faire botanique des femmes de l'Antiquité au XVIe siècle

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14 mars 2024

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Tassanee Alleau, « Sorcières ou guérisseuses ? Quelques indices du savoir-faire botanique des femmes de l'Antiquité au XVIe siècle », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.nvo57r


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Dans la lettre 16 d'Hippocrate, ce dernier encourage fortement le rhizotome Cratevas à récolter sans tarder des plantes des montagnes. C'est là la première référence connue à une profession de cueilleurs de racines. À l'époque médiévale, l'expertise botanique ne semble pas être divisée selon les genres, comme le mettent en évidence les magnifiques enluminures du Tacuinum Sanitatis d'Ibn Butlân, conservé à la Bibliothèque nationale de France, ou encore l'un des tableaux de Pieter Bruegel Le Jeune, "Printemps", où hommes et femmes travaillent ensemble dans le jardin, les mains plongées dans la terre.Cependant, l'influence de la morale chrétienne pousse certains théologiens ou médecins à altérer les représentations traditionnelles de la Nature comme une figure maternelle bienveillante. Sous leur plume, des figures mythologiques telles que Circé, Démeter et Perséphone ne sont plus simplement des divinités, des enchanteresses expertes en plantes, mais sont décrites comme des personnages colériques et ensorceleurs. Cette interprétation restrictive finit même par affecter les femmes autochtones des colonies françaises d'Amérique, qui subissent également cette révision de leur relation à la nature.

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