2020
Cairn
Victoria Afanasyeva, « Cafés sans alcool à Paris : œuvre de tempérance par et pour des étrangers à la fin du XIXe siècle », Bulletin de l'Institut Pierre Renouvin, ID : 10670/1.nyvf4f
En 1889, les visiteurs et les visiteuses de l’Exposition universelle à Paris découvrent, au sein de la section de l’économie sociale, un nouveau concept de débit de boissons : un café populaire de tempérance. Présenté et mis en place par les membres de l’Union chrétienne mondiale des femmes pour la tempérance, l’œuvre s’avère inadaptée au contexte antialcoolique français. Seule Miss de Broen, une bienfaitrice anglaise, décide d’imiter l’exemple de l’Exposition, et ouvre un établissement de tempérance dans un quartier touristique de Paris.