2020
Cairn
Bernard Marty, « Philippe L’Héritier (1906-1994) et la sensibilité de la drosophile au gaz carbonique », Bulletin d’histoire et d’épistémologie des sciences de la vie, ID : 10670/1.nz1fq2
Les travaux de Philippe L’Héritier sur la sensibilité de la drosophile au gaz carbonique débutent avant la Seconde Guerre Mondiale. Ils ont représenté une trentaine d’années de son activité scientifique, mais sont tombés dans l’oubli. La raison en est, sans doute, qu’ils ne furent pas sur le chemin de la biologie moléculaire naissante, même s’ils croisent, un temps, un épisode qui y conduit. La complexité de la situation, la lourdeur des procédures expérimentales et plus encore les difficultés à atteindre le niveau cellulaire à partir de cet objet d’étude, en sont la cause. Tout en étant un généticien convaincu, cette étude en fait un ardent défenseur de l’hérédité cytoplasmique, puis d’une mémoire épigénétique, quand les cas se sont multipliés.