Philippe L’Héritier (1906-1994) et la sensibilité de la drosophile au gaz carbonique

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Les travaux de Philippe L’Héritier sur la sensibilité de la drosophile au gaz carbonique débutent avant la Seconde Guerre Mondiale. Ils ont représenté une trentaine d’années de son activité scientifique, mais sont tombés dans l’oubli. La raison en est, sans doute, qu’ils ne furent pas sur le chemin de la biologie moléculaire naissante, même s’ils croisent, un temps, un épisode qui y conduit. La complexité de la situation, la lourdeur des procédures expérimentales et plus encore les difficultés à atteindre le niveau cellulaire à partir de cet objet d’étude, en sont la cause. Tout en étant un généticien convaincu, cette étude en fait un ardent défenseur de l’hérédité cytoplasmique, puis d’une mémoire épigénétique, quand les cas se sont multipliés.

The work of Philippe L’Héritier on CO2 sensitivity in Drosophila, which began before World War II and represented about thirty years of his scientific activity, has fallen into oblivion. The reason is, undoubtedly, that these studies did not implicate then the new discipline of molecular biology, even if the two crossed paths for a time. The complexity of the situation and the experimental procedures and, even more, the difficulties of reaching a cellular level in this type of study are the cause. While L’Héritier was a convinced geneticist, these studies made him a strong defender of cytoplasmic heredity, and subsequently of an epigenetic memory, as the number of cases multiplied.

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