2021
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VertigO : La revue électronique en sciences de l’environnement ; vol. 21 no. 2 (2021)
© Université du Québec à Montréal et Éditions en environnement VertigO, 2021
Simon Diouf et al., « Impacts des structures rigides de protection sur la côte néo-brunswickoise de la baie des Chaleurs au Canada », [VertigO] La revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.32393
En raison de l’érosion côtière, les structures rigides de protection (SRP) sont devenues particulièrement nombreuses sur le territoire de la Commission de Services régionaux Chaleur, ce qui pose la nécessité de mesurer leurs impacts sur ce littoral. Pour cela, les techniques de la photogrammétrie ont été utilisées sur quatre sites. Dans un premier temps, le déplacement historique du trait de côte a été mesuré entre 1934-1985et entre 1985-2012/2018. Ensuite, la superficie de plage occupée par les SRP a été quantifiée. Finalement, des levés topographiques sur la morphologie des plages ont été réalisés. Les résultats montrent que les SRP représentent en moyenne 54 % du trait de côte de la région d’étude. Les parties rigidifiées du trait de côte deviennent fixes, alors que les parties naturelles adjacentes montrent globalement une accélération du recul. Les SRP recouvrent 23 % des plages de Nigadoo, 12 % de celles de Beresford Nord, 37 % de celles de Salmon Beach Ouest et 27 % de celles de Salmon Beach Est. Finalement, il a été constaté que les plages rigidifiées sont en moyenne deux à quatre fois moins larges que les plages naturelles et présentent les plus faibles élévations du haut estran.