No trace beyond their name? Affective Memories, a forgotten concept

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2021

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Marina Trakas, « No trace beyond their name? Affective Memories, a forgotten concept », L’Année psychologique, ID : 10670/1.o0ha4c


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Il est naturel de penser que les expériences émotionnelles associées au souvenir d’un événement passé sont des états émotionnels nouveaux et présents déclenchés par l’événement dont on se souvient. Cette conception commune a néanmoins été remise en question au début du xxe siècle par des intellectuels qui considéraient que les émotions peuvent être encodées et récupérées, et que les aspects émotionnels liés aux souvenirs du passé personnel n’étaient pas toujours de nouvelles réponses émotionnelles provoquées par l’acte de souvenir. Ils ont appelé « souvenirs affectifs » ce type spécifique de souvenirs et ont défendu leur existence. Dans cet article, je présente le contexte historique de ce débat, ainsi que la caractérisation et le développement que la notion de mémoire affective a subi depuis sa création. Le but est de montrer que, bien que le débat n’ait pas été résolu et que le terme ait disparu de la recherche académique vers 1930, de nombreuses caractérisations de la nature des émotions et de la mémoire avancées par les défenseurs de la mémoire affective ont implicitement réapparu et été développées dans l’agenda scientifique des dernières décennies.

It seems natural to think that emotional experiences associated with a memory of a past event are new and present emotional states triggered by the remembered event. This common conception has nonetheless been challenged at the beginning of the 20th century by intellectuals who considered that emotions can be encoded and retrieved, and that emotional aspects linked to memories of the personal past need not necessarily be new emotional responses caused by the act of recollection. They called these specific kinds of memories “affective memories” and defended their existence. My aim here is to expound both the historical background of this debate, as well as the characterization and development of the notion of affective memory since its first inception. I aim to show that although the debate was left unresolved and the term disappeared from the academic landscape around 1930, many of the characterizations of the nature of emotions and memory advanced by the advocates of affective memory have implicitly reappeared in the scientific agenda and been further developed during the last decades.

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