Questioning the Canonisation of the Variant Readings of the Qurʾān: Remarks on the Integral Memorisation of the Qurʾān and on the Criteria Used to Select the Qurrāʾ La canonisation des variantes de lecture coraniques en question : remarques sur la mémorisation intégrale du Coran et les critères de sélection des qurrāʾ En Fr

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Hassan Chahdi, « La canonisation des variantes de lecture coraniques en question : remarques sur la mémorisation intégrale du Coran et les critères de sélection des qurrāʾ », HAL-SHS : littérature, ID : 10.47245/archimede.0010.ds1.05


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Résumé En Fr

The question of the transmission and memorisation of the Qurʾān has been problematic since the beginnings of Islam. The Muslim sources are contradictory about the biographies of the Companions having memorised the Qurʾān in its entirety. Although Muslim doxa holds that the transmission of variant readings (qirāʾāt) of the Qurʾān is faithful to the prophetic teaching, the study of these sources shows that, had the nomenclature of the ḥadīṯ been applied to the transmission of variants of the Qurʾān, the latter would have been invalidated. It highlights the paradox between the transmission of the Qurʾān and that of the ḥadīṯ, a paradox which lies in the way of evaluating the transmitters of qirāʾāt as compared to those of the ḥadīṯ. Indeed, it does not suffice to be disqualified in terms of ḥadīṯ transmission to be disqualified ipso facto in terms of qirāʾāt transmission. Finally, this study discusses the selection of qurrāʾ in Ibn Muǧāhid’s works, which, based more on political criteria than on the reliability of the qurrāʾ, favored supporters of the cause of ʿUṯmān over those of the cause of ʿAlī. Thus, the conflict over the succession to the Prophet affected the selection of the qurrāʾ in Baghdad in the 10th century.

La question de la transmission du Coran et de sa mémorisation est problématique dès les débuts de l’islam. Les sources musulmanes sont contradictoires au sujet de la biographie des Compagnons qui auraient mémorisé intégralement le Coran. Bien que la doxa musulmane soutienne que la transmission des variantes de lecture (qirāʾāt) du Coran est fidèle à l’enseignement prophétique, l’étude de ces sources montre que si la nomenclature du ḥadīṯ avait été appliquée à la transmission du Coran et de ses variantes, celle-ci aurait dû être rendue invalide. Elle met en évidence le paradoxe entre la transmission du Coran et celle du ḥadīṯ, paradoxe qui réside dans la façon de statuer sur les rapporteurs de qirāʾāt par rapport à ceux du ḥadīṯ. En effet, il ne suffit pas d’être disqualifié de la transmission des ḥadīṯ-s pour l’être en matière de qirāʾāt. Enfin, l’article traite de la sélection des qurrāʾ (« lecteurs, rapporteurs ») par Ibn Muǧāhid, qui, en se fondant sur des critères d’ordre politique plutôt que sur la fiabilité de ces qurrāʾ, privilégie les partisans de la cause de ʿUṯmān au dépend des partisans de la cause de ʿAlī. Ainsi, le conflit autour de la succession du Prophète a eu des répercussions sur la sélection des qurrāʾ à Bagdad au Xe siècle.

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