De l’alexandrin à l’octosyllabe : les hésitations de Wace dans le Roman de Rou

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5 octobre 2018

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Laurence Mathey-Maille, « De l’alexandrin à l’octosyllabe : les hésitations de Wace dans le Roman de Rou », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.o0xpqb


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Le vers constitue le parent pauvre des études médiévales où aucun travail récent ne lui a été consacré. Aussi un état des recherches sur la versification s’avérait-il nécessaire à l’analyse et à la connaissance des textes avec, pour objet principal, l’étude d’un mètre particulier : l’octosyllabe. Dans la production littéraire médiévale, l’apparition du couplet d’octosyllabes, dits ou lus dans le cas du genre romanesque, a en effet constitué, en regard des décasyllabes chantés ou psalmodiés des chansons de geste, une véritable révolution de l’écriture poétique. Cette forme métrique sans césure fixe instaurait une transparence du langage permettant à l’écriture de se prêter à toutes sortes de contenus, fictionnels autant que didactiques ou scientifiques. En outre, l’écrivain médiéval se devait désormais d’exploiter les ressources du seul vers, puisqu’il ne bénéficiait plus d’un accompagnement musical externe. Ce nouveau mètre pouvait dès lors admettre des effets moins sonores, plus subtils que ceux de l’écriture épique. C’est dans cette perspective qu’ont été appréhendés dans ce recueil tous les changements que les historiens du vers constatent à partir du milieu du XIIe siècle.

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