Les langues d’Antoine Perrenot, cardinal de Granvelle, grand serviteur d’un empire plurilingue

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2024

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Rudy Chaulet et al., « Les langues d’Antoine Perrenot, cardinal de Granvelle, grand serviteur d’un empire plurilingue », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.o1vc5g


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Résumé Fr

Les membres de la famille Granvelle, d’origine franc-comtoise modeste, surent s’élever au plus haut niveau au service de Charles Quint et de son fils Philippe II. Cette ascension est certainement due, avant tout, à leur intelligence aiguë, à leur grande capacité de travail et à leur sens des rela- tions humaines. Néanmoins, sans une aisance dans les différentes langues parlées dans la monarchie espagnole, elle n’aurait sans doute pas pu être aussi complète. En effet, c’est en espagnol, en italien, en latin, en français et dans une moindre mesure en néerlandais et en allemand que s’exprimait le cardinal Granvelle, principalement à l’écrit, car c’est sa correspondance qui nous sert de champ d’études. Cette compétence si utile fut acquise dès le plus jeune âge, avec des précepteurs et parfois des serviteurs, locu- teurs natifs de langues « au programme ». L’efficacité était avant tout visée, mais Antoine Perrenot parvint à un niveau de maîtrise particulièrement remarquable dans les principales langues, ce qui lui permettait de changer d’idiome en fonction de ses interlocuteurs, contrairement à d’autres qui ne possédaient que l’espagnol, ce qui a pu entraîner des tensions aux Pays-Bas. La maîtrise de nombreuses langues est donc bien un ingrédient fondamental du bon fonctionnement de la monarchie plurielle.

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