La fabrique du tolérable : itinéraires sociaux du dégoût

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3 octobre 2016

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Dominique Memmi et al., « La fabrique du tolérable : itinéraires sociaux du dégoût », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10.4000/books.pur.70259


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Résumé Fr

Le dégoût, en dessinant les contours du corps légitime aujourd’hui, permettrait d’indexer les normes sociales de la seule façon dont nos propres sociétés seraient capables de le faire : non pas autoritairement, par l’anathème explicite et violent jeté sur ceux qui n’arrivent pas (ou plus) à satisfaire aux réquisits sociaux de nos sociétés, mais par l’instillation de modèles répulsifs d’autant plus impérieux qu’ils sont implicites en même temps que sensibles, hésitant entre déni et dénégation, et partagés entre profanes et professionnels . Le refus social serait à la fois fortement dénié et violemment trahi par le dégoût. La disqualification sociale, pour ne plus se dire, se somatise volontiers. Faisant du « dégoût », décidément, un bel objet mais dont l’interprétation sociologique est rendu parfois relativement indécidable par l’excès de sa dénégation, ce qui est le comble du processus de civilisation. Si la honte s’est faite à son tour plus « honteuse » dans notre modernité , le dégoût social semble s’être rendu plus intolérable au grand dam de ses herméneutes.

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