L'estime de soi des collégiens porteurs de troubles spécifiques des apprentissages

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7 juin 2017

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Corine Salvan, « L'estime de soi des collégiens porteurs de troubles spécifiques des apprentissages », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.o2lfy7


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Dans de nombreux domaines, une bonne estime de soi semble nécessaire car elle influerait sur l’équilibre psychologique de la personne. Le rôle de l’estime de soi dans le processus de personnalisation, en particulier à l’adolescence, n’a plus aujourd’hui à être démontré (Harter, 1995). L’adolescence est, en effet, une période de la vie parfois perçue et vécue comme difficile par les jeunes. Elle est souvent associée à de nombreux changements pubertaires et affectifs mais aussi cognitifs avec l’entrée au collège. Le cadre scolaire peut donc impacter l’estime de soi notamment scolaire des adolescents. Aussi, notre mémoire se propose d’étudier l’estime de soi d’un public de collégiens atypiques, porteurs de troubles spécifiques des apprentissages. Ces élèves sont âgés de 11 à 16 ans et sont scolarisés de la 6e à la 3e dans des collèges de Tarn-et-Garonne. Dans la communauté des chercheurs, il existe désormais, un consensus pour étudier l’estime de soi dans une approche multidimensionnelle et évolutive. C’est la raison pour laquelle, nous avons fait le choix d’une étude quantitative en nous appuyant sur l’échelle toulousaine d’estime de soi laquelle permet d’aborder cinq dimensions du soi. L’objet de notre travail de recherche est d’envisager l’impact du contexte de scolarisation sur l’estime de soi de ce public à besoins éducatifs particuliers. C’est pourquoi, nous avons constitué un échantillon de 75 élèves : 25 d’entre eux sont scolarisés en classe ordinaire ; 25 sont scolarisés en SEGPA et 25 dans un dispositif ULIS ; donc dans les deux derniers cas dans des classes spécialisées. Nous émettons, ainsi l’hypothèse (largement inspirée de notre vécu d’enseignante disciplinaire puis d’enseignante spécialisée) que l’estime de soi (et plus particulièrement l’estime de soi scolaire) des élèves porteurs de troubles spécifiques des apprentissages scolarisés dans des classes ordinaires est plus altérée car ces élèves évoluent dans un milieu compétitif où la pédagogie n’est pas forcément adaptée et compensatoire et dans lequel ils doivent se sentir dévalorisés. Dans la partie empirique, nous déclinerons et discuterons les résultats de notre enquête laquelle ne valide pas notre hypothèse.

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