Une société qui refuse d’oublier. Les techniques d’oubli malmenées, ou la défaite de Chronos

Résumé Fr En

Le durcissement récent des politiques pénales en Occident, notamment l’allongement des délais de prescription des crimes, interpelle les juristes mais aussi les autres spécialistes de la déviance, sociologues, psychologues et historiens. Les vertus du temps pour la pacification sociale semblent aujourd’hui avoir été remisées au magasin des antiquités. Les citoyens exigeraient des appareils judiciaires inflexibles et à la mémoire infinie, nouvelles Érinyes. La présente contribution introductive entend rappeler dans un premier propos les aspects positifs de l’oubli judiciaire, tout en pointant dans un second temps la tendance lourde de nos sociétés à mettre en scène la mémoire des crimes de masse et à en faire l’un éléments de la démocratie.

The recent harder becoming of penal policies in western countries, especially the lengthening of the crime prescription conditions, takes in for questioning jurists, but also others crime specialists, sociologists, psychologists and historians. The time properties for social peace seem today gave up in an historical antics store. Citizens seem to require an inflexible and long memory justice. The present paper would like remaining the judicial forgetting virtues as a first part, and secondly the recent stream in favor of memory production among our societies

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en