2019
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Roland Courtot, « Turner et le Rhône, des carnets « géographiques » », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.o3auk2
A deux reprises (1828 et 1838), William Turner a descendu le Rhône en bateau de Lyon à Avignon pour se rendre en Italie. Sur un coche d'eau la première fois, sur un bateau à vapeur la seconde, il a saisi en continu des croquis des paysages du fleuve, des rives, des villages, des châteaux de la vallée sur deux carnets de poche, qui montrent la curiosité et l'acuité de son regard, la dextérité de sa main et sa soif de collecter des souvenirs graphiques. Il en a tiré aussi, au moins, deux aquarelles qui font contrepoint dans son oeuvre: la première à Avignon est très naturaliste et narrative, illustrant sa première formation de peintre "topographe"; la second à Viviers est au contraire une recomposition évocatrice d'un paysage devenu un sujet de premier plan, imprégnée des formes caractéristique du paysage rhodanien et de ses propres ressentis de voyageur.