L'heure de l'autocritique : l'historien Thomas Van den End cherche la faute

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L’historiographie académique a du mal à prendre au sérieux l’histoire des missions, toujours soupçonnée de visées hagiographiques ou apologétiques. Thomas Van den End, historien néerlandais chevronné, démontre par l’exemple que ce soupçon est injustifié et que l’autocritique existe dans le monde missionnaire et s’applique à l’entreprise missionnaire protestante en Indonésie. Cette critique n’a pas pour but d’annuler le fait missionnaire ni de refuser à la mission le droit d’exister, mais procède au fond d’une démarche spirituelle de type calviniste, la confession des péchés. Van den End n’est pas seulement historien, mais aussi théologien!

Time for self criticism : Historian Thomas Van den End on the look out for mistakesThe history of missions is hardly taken seriously by academic historians who like to perceive in it the smell of hagiography or apologetics. Dr Thomas Van den End, professional historian of missions, demonstrates that self criticism can be applied to the Protestant missionary enterprise in Indonesia. Far from being a way of debunking missions or denying the right of missions, this criticism proceeds from Calvinist spirituality. The confession of sins is the first prayer of the Reformed liturgy. Van den End is not only a historian, but also a Reformed theologian.