Phonology of Southern French nasal vowels in the light of aerophonometry Phonologie des voyelles nasales du français méridional à la lumière de l’aérophonométrie En Fr

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13 juin 2022

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Yohann Meynadier et al., « Phonologie des voyelles nasales du français méridional à la lumière de l’aérophonométrie », HAL-SHS : linguistique, ID : 10.21437/JEP.2022-3


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Résumé En Fr

Our objective is to study the nasal vowels (Vn) of southern French using aerodynamic methods, which prove to be more effective in measuring the mechanisms of nasality than the acoustic analysis. We propose the calculation of a nasal quotient, which measures from the nasal airflow the percentage in duration of nasalization of a phoneme. Our study concerns a corpus of 20 speakers. Adopting the approach of experimental phonology, we show that the southern Vn are clearly less nasalized than those of the non-southern speakers, confirming, on a large corpus, the result of previous studies. However, on all phonemes, southerners nasalize no less than non-southerners. The orality of nasal vowels would therefore not be a strictly physiological behavior, but a linguistic one, which allows us to feed the debate on their phonological nature.

Notre objectif est d'étudier les voyelles nasales (Vn) du français méridional à l'aide de méthodes aérodynamiques qui s'avèrent plus efficaces pour mesurer les mécanismes de la nasalité que l'analyse acoustique. Nous proposons notamment le calcul d'un quotient nasal qui mesure à partir du débit d'air nasal le pourcentage en durée de nasalisation d'un phonème. Notre étude porte sur un corpus de 20 locuteurs. Adoptant l'approche de la phonologie expérimentale, nous montrons que les Vn méridionales sont nettement moins nasalisées que celles des non méridionaux, confirmant, sur un corpus conséquent, le résultat d'études antérieures. Or, sur tous les phonèmes confondus, les méridionaux ne nasalisent pas moins que les non méridionaux. L'oralité des voyelles nasales ne relèverait donc pas d'un comportement strictement physiologique, mais bien linguistique, ce qui nous permet d'alimenter le débat sur leur nature phonologique.

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