Les modes alternatifs de gestion des eaux pluviales : des alliances durables avec les non-humains ?

Fiche du document

Auteur
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Julie Gobert, « Les modes alternatifs de gestion des eaux pluviales : des alliances durables avec les non-humains ? », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.o4gmtz


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Les techniques alternatives de gestion des eaux pluviales (noues, tranchées filtrantes, etc.) constituent des modalités de restaurer le cycle naturel de l’eau, de promouvoir la nature en ville et de soulager les réseaux (Coutard et Rutherford 2009; Le Bris et Coutard 2008). Ce sont des objets socio-techniques hybrides dans la mesure où ils sont à la fois des infrastructures vertes (relevant du génie écologique), grises (relevant du génie civil) et bleues (relevant de l’hydrologie). Elles se fondent sur l’interaction d’acteurs humains et non humains pour fonctionner. Elles participent de la cosmologie naturaliste moderne élaborée par la civilisation urbaine (Descola 2015; Latour 1997) perceptible chez les tenants de la ville durable prônant un retour maîtrisé de la nature en ville. Insérés dans un système socio-technique de gestion de l’eau à l’échelle des territoires (souvent les espaces urbains) ces ouvrages complètent les grandes infrastructures de collecte et traitement des eaux pluviales et usées (souvent regroupées sous le terme de Large Technical Systems à l'instar notamment de Joerges 1988; Rateau et Jaglin 2020) plus qu’ils ne les remplacent (Sapkota et al. 2015; Sharma et al. 2010), les suppléent là où les formes traditionnelles infrastructurelles présentent certaines limites dans l’intégration des enjeux environnementaux notamment mais aussi dans leur implantation et leur dimensionnement.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en