Breaking with a time of breaks Rompre avec le temps des ruptures En Fr

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Kevin Eybert, « Rompre avec le temps des ruptures », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.o53oyx


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Résumé En Fr

The aim of this paper is to analyse the consistency of a political breaking off regarding with a contemporary order named as capitalistic, one of the features of which is to promote biographical discontinuities. Firstly, we are applying a sociological analysis highlighting the capture of time operated by capitalism, especially by mobilizing individuals to constitute their identity by segmentation. The "pointillist era", as called by Zygmunt Bauman, uses those elements and underlines the fact that contemporary subjectivities are forced to be placed in a Sisyphean self-realization competition, because these promises are inextricably related to their repeated failures which however, let them continue such a quest. In order to attempt thinking another era, we should shift the main focus and notice that the capital exploits human beings’ transindividuality by confining it to productive places. Thus, thinking another era will oblige us to consider the relationship between transindividual experience and political action. In the light of this short analyze, we will try to draw the dimensions of another type of era, that of politics.

Cet article a pour objet d'interroger la consistance d'une rupture politique à l'égard d'un ordre contemporain qu'on nommera capitaliste et qui a pour caractéristique, entre autres, de promouvoir les discontinuités biographiques. Nous partons dans un premier temps d'analyses sociologiques mettant en avant la captation du temps que le capitalisme opère, notamment en mobilisant les individus dans la constitution de leur identité par la segmentation. Le « temps pointilliste » de Zygmunt Bauman reprend ces éléments et met en lumière le fait que les subjectivités contemporaines sont placées dans une course à la réalisation individuelle sisyphienne puisque ces promesses sont indémêlables de leur échec répété qui permet cependant de continuer une telle quête. Pour tenter de penser un autre temps, il nous faut déplacer la focale et constater que le capital exploite la transindividualité des êtres en la cantonnant à ses espaces productifs. Ainsi, penser un autre temps, en l'occurrence celui de la politique et des ruptures qu'il permet, va nous obliger à penser la relation entre expérience transindividuelle et agir politique. A l'aune de cette brève analyse, nous essayons de dégager les dimensions d'un autre temps, celui de la politique.

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