Dieu, le sang, YouTube et la rue : L’apprentissage du sabar par les danseurs sénégalais

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2023

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Aurélie Doignon, « Dieu, le sang, YouTube et la rue : L’apprentissage du sabar par les danseurs sénégalais », Les Études Sociales, ID : 10670/1.o6v6mp


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Évoquant un « don de Dieu », ou le fait d’avoir la danse « dans le sang », les danseurs de sabar, au Sénégal, prétendent avoir fait carrière sans passer par des apprentissages, tout en revendiquant plus tard d’avoir eu accès à certaines formations ou stages. En Afrique de l’Ouest, les usages du champ lexical de la vocation, très opérant dans le milieu artistique, se distinguent des usages français (en particulier à travers les apprentissages lignagers). En effet, les figures d’apprentissage et de transmission ne peuvent être comparées aux pratiques occidentales que nous connaissons. Les formes et les sentiments d’autodidaxie qui sont à l’œuvre sont mis en parallèle avec les structures informelles d’apprentissage.

Referring to a “gift from God,” or to having dance “in their blood,” sabar dancers in Senegal testify to a feeling of not having learned in their career, while claiming later to have had access to certain forms of training or courses. This lexical field of vocation, which is very operative in the artistic milieu, differs from a French conception when applied in West Africa (in particular through lineage learning). Indeed, the figures of learning and transmission cannot be compared to those of the West with which we are familiar: we shall see this throughout this article. The forms and feelings of self-education that are at work are compared with the informal learning structures.

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