Réseaux et séries : Le Cousin Pons dans La Comédie humaine

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1 janvier 2018

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Thomas Conrad, « Réseaux et séries : Le Cousin Pons dans La Comédie humaine », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.o7og9f


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Dans la Comédie humaine, chaque récit occupe par rapport à tous les autres une position singulière, d’où il reflète, à son tour, la totalité qu’il forme avec eux. Mais en 1846, Balzac est fatigué, angoissé, et aussi un peu lassé de la « grrrrande Comédie humaine ». On étudie l'insertion du Cousin Pons dans La Comédie humaine selon les deux modes de construction principaux de ce cycle romanesque.D'une part, le réseau des personnages reparaissants donne une historicité au monde du roman, en montrant comment on a changé de monde social : remplacement du personnel romanesque, hégémonie de la bourgeoisie, effets de perspective et de distance critique ou nostalgique...D'autre part, les romans s'insèrent dans des séries : le diptyque des Parents pauvres (dont on étudie les symétries et dissymétries), mais aussi les Célibataires, les Scènes de la vie parisienne, etc. Le Cousin Pons manifeste ainsi dans sa fiction même un point de vue rétrospectif sur l’ensemble du cycle de La Comédie humaine, mais témoigne aussi d'un renouvellement : représentation des conflits entre petite et grande bourgeoisie, romanesque des marges sociales (individus hors-la-loi dans Splendeurs et misères des courtisanes, ou hors de la norme familiale dans Le Cousin Pons et La Cousine Bette).

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