Les villes et la mer dans la Caraïbe ; entre paupérisation et gentrification

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2006

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Michel Desse, « Les villes et la mer dans la Caraïbe ; entre paupérisation et gentrification », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.o8ptpb


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La liaison entre les villes de la Caraïbe et la mer semble banale et évidente. Le Malécon de La Havane, ce long boulevard battu par les vagues, haut lieu de sociabilité, ou encore la vieille ville de San Juan de Puerto Rico sont les modèles des liens qu’entretiennent les grandes villes antillaises et la mer.Pourtant les contre-exemples sont tout aussi nombreux. A Port-au-Prince, le bord de mer est devenu au fil des années de misère le dépotoir d’une ville incontrôlable. Dans les Petites Antilles, les fronts de mer s’artificialisent et se séparent des villes par des parkings, des boulevards et des enrochements ou des murs de protection comme à Roseau. Les nouveaux bassins portuaires et les nouvelles zones industrialo-portuaires sont construits en périphérie des capitales insulaires. Les fronts de mer connaissent donc depuis 20 ans des dynamiques territoriales spécifiques entre éloignement et réintégration dans les centres-villes, entre paupérisation et gentrification.Après avoir rappelé le temps de la fusion entre les villes et la mer, nous analyserons les causes de l’éloignement des ports et les formes d’occupation du littoral durant les années 1970. Les phénomènes de réhabilitation de certaines fonctions portuaires ciblées, essentiellement axées vers le tourisme de croisière et les phénomènes de gentrification qui les accompagnent permettront de dégager les nouvelles perspectives d’aménagement des fronts de mer.

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