Se conduire en lettrée, d’après la bibliothèque de Suzanne Habert (Paris, premier XVIIe siècle)

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17 juin 2022

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Au début de l’époque moderne en France, certaines femmes bénéficient d’un renom de savante aux côtés des hommes lettrés de leur famille. C’est le cas de Suzanne Habert, qui n’a cependant pas laissé les témoignages d’écriture que sa relative autorité aurait fait supposer. Nous proposons d’approcher une conduite par les lettres (et non une carrière) en observant les modalités de son appropriation de l’objet livre. Si l’usage de livres paraît repousser des frontières de l’action féminine, notamment lorsqu’il donne accès au savoir des facultés de théologie dont les femmes sont alors écartées, son observation permet également de souligner les contraintes qui pèsent sur toute transmission au féminin du savoir. Ce cas invite à poursuivre l’étude des modalités dominées de participation à l’expansion des lettres dans le corps social.

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