Les habitants de Mindon du XVIIIe au début du XXe siècle

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6 février 2012

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Sergej Abašin, « Les habitants de Mindon du XVIIIe au début du XXe siècle », Cahiers d’Asie centrale, ID : 10670/1.oa6wqf


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Dans cet article sont analysées des données historiques et ethnographiques sur les habitants du village de Mindon, dans la vallée de Ferghana, actuellement situé en Ouzbékistan. Entre 1890 et 1926, l’appellation de ces habitants a changé deux fois dans les recensements. Si la population était autrefois divisée entre “Tadjiks”, “Kachgars” et “Sartes”, elle devint ensuite entièrement composée de “Sartes” puis, au début des années 1920, d’“Ouzbeks”. Ces dénominations désignaient-elles des groupes ethniques ? Existait-il des communautés ethniques, des “protonations” en Asie centrale avant l’arrivée des militaires et des savants russes dans la région ? Examinant les différentes définitions des groupes ethniques (selon Û. Bromlej, F. Barth et A. Smith), l’auteur en vient à montrer qu’aucune d’entre elles ne convient au cas centrasiatique, en raison de l’absence, dans cette société, de frontières délimitant des groupes qui pourraient être qualifiés d’ethniques.

The article is concerned with an analysis of historical and ethnographic accounts related to the inhabitants of the village of Medon situated in the Ferghana Valley in present-day Uzbekistan. According to state censuses, local population changed its denomination twice between 1890 and 1826. Initially it had been divided into “Tajiks”, “Kashgaris” and “Sarts”, who were then all registered as “Uzbeks” in the beginning of the 1920s. Should we consider these categories kinds of ethnic groups? Did ethnic communities of “proto-nations” exist in Central Asia before the Russian militaries and scholars appropriated the region? By asking these questions, the author argues that none of the well-known definitions of an ethnic group proposed by Yu. Bromley, F. Barth and A. Smith fits the Central Asian society, that lacks the very boundaries required to delineate such groups as “ethnic”.

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