2022
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.48611/isbn.978-2-406-14082-5.p.0139
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Mogens Laerke, « Homo politicus Spinoza, Oldenburger, and the Politics of Envy and Friendship », HAL-SHS : philosophie, ID : 10.48611/isbn.978-2-406-14082-5.p.0139
À partir du commentaire que fait Spinoza dans une lettre à Jelles, d’un livre intitulé Homo politicus, cet article confronte la conception spinoziste de la pratique politique avec les conceptions libertines d’une politique machiavélique qui prenaient forme aux marges des traditions nord-européennes de la raison d’État. Je montre notamment comment, contre des pratiques politiques libertines qu’il estimait gouvernées par l’envie, il défendait une politique de l’amitié semblable à celle d’Érasme.