« Penser les périphéries : l’apport du concept d’urbain pour Paris au XIVe siècle »

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2019

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Boris Bove et al., « « Penser les périphéries : l’apport du concept d’urbain pour Paris au XIVe siècle » », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.obdczi


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L’article se propose de penser la périphérie à la manière des géographes, cad à partir de la densité et de la diversité des espaces urbanisés, pour s’affranchir de la représentation médiévale de la ville comme un centre clos d’une enceinte entourée de bourgs considérés comme des petits centres satellisés. On a mesuré la densité à partir de celle des foyers contribuables en 1300, et la diversité à partir de leur appartenance à une même profession, une même filière ou l’usage d’une même matière première. Cette méthode permet d’isoler, sur la Cité et le quart nord-ouest de la rive droite, un centre très dense aux activités très diverses. Elle montre, première constatation, que la moitié de l’espace enclos dans l’enceinte de Philippe Auguste est périphérique, soit qu’il y ait diversité des activités mais faible densité, soit faible densité et faible diversité, comme dans le quartier des travailleurs de la laine dans le quart nord-est de la ville. On peut aussi établir, deuxième constatation, que les quartiers des faubourgs extra muros sont certes peu denses, mais qu’ils sont très divers et par conséquent qu’ils ont une urbanité plus affirmée que certains quartiers intra muros. Substituer le couple densité/diversité au couple traditionnel ville/campagne permet de cerner l’hyper-centre de la ville et les nuances de l’urbain tout autour, dans et hors du rempart.

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