Témoignage d'un ancien cheminot, électricien aux ateliers SNCF d'Arles, sur l'impact des ateliers sur la ville d'Arles, ses activités extra-professionnelles et les objets fabriqués par des cheminots

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30 novembre 2007

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Témoignages sur les ateliers SNCF d'Arles

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Kristel Amellal et al., « Témoignage d'un ancien cheminot, électricien aux ateliers SNCF d'Arles, sur l'impact des ateliers sur la ville d'Arles, ses activités extra-professionnelles et les objets fabriqués par des cheminots », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.obkgzm


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Lors de ce second témoignage, un ancien cheminot électricien aux ateliers SNCF d'Arles s'exprime sur la place des ateliers dans la ville d'Arles. Selon lui, les cheminots étaient bien vus par les commerçants car ils avaient un emploi sûr et n'avaient pas de problème d'impayé et faisaient travailler les commerces. Les cheminots apportaient également à la ville une main d'oeuvre hautement qualifiée. Beaucoup furent employés par les arènes d'Arles lors des déplacements dans d'autres arènes de France car les cheminots ne payaient pas leur billet de train. L'informateur affirme que les cheminots étaient bien impliqués dans la vie locale. Après avoir suivi diverses formations, l'informateur répara des télévisions et des radios en dehors de son travail aux ateliers d'Arles. Selon lui, de nombreux cheminots pratiquaient ce genre d'activités extraprofessionnelles. Il montre et explique à l'enquêtrice un lampemètre pour les anciennes radios à lampe qui se trouve dans son atelier. Il se souvient que beaucoup de cheminots fabriquaient des objets en fer forgé que ce soit illégalement aux ateliers SNCF d'Arles ou chez eux. L'informateur a une table réalisée par un premier ouvrier de France des ateliers d'Arles. Il énumère et décrit des objets souvent fabriqués par les cheminots comme les crochets de raseteurs, les croix camarguaises ou encore les tridents. Chez lui, il a une croix de gardian fabriquée par son frère et un flamant rose fabriqué par son beau-père. L'informateur parle des quartiers de cheminots dispersés dans toute la ville d'Arles. Vers la fin de sa carrière, l'informateur fut promu chef de service. Il expose sa participation à la fabrication d'un appareil conçu aux ateliers d'Arles pour contrôler les tunnels des chemins de fer. Enfin l'informateur explique que la SNCF voulu l'embaucher à Marseille et le faire monter en grade, mais la direction des ateliers d'Arles n'accepta pas cette mutation.

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