30 septembre 2021
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Marc Panneau, « Le scanner 3D, l’acquisition numérique en archéologie préventive », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.ocb152
Non, la 3D en archéologie n'est pas un nouvel outil ! Le sujet de ma communication participe pourtant en effet à la diffusion de cette idée d'associer les outils 3D au principe d'un renouveau technologique en archéologie. Toutefois, la numérisation 3D est utilisée depuis plus de 30 ans comme méthode d'acquisition en contexte archéologique, et il paraît difficile de la qualifier aujourd'hui comme "nouvelle technologie". Ce qui est nouveau et ce sur quoi porte cette communication, c’est son utilisation en archéologie préventive et l’on pourrait presque dire au quotidien. Ce n'est plus seulement de manière occasionnelle pour des opérations monumentales ou pour de l’archivage à caractère exceptionnel. En outre, ce qui est nouveau, c’est l’entrée du scanner laser dans la gamme des outils topographiques classiques utilisée sur les chantiers aujourd’hui. Plus que le scanner qui est encore, il faut le dire, marginal dans l’équipement des services archéologiques, c’est surtout l’entrée des levés lasergrammétriques dans les jeux de données, en archéologie du bâti notamment qui est nouveau.1- Le scanner 3D, une technologie de pointe Un instrument d'acquisition globale et ponctuelle2- Le lever lasergrammétrique, principes et objectifs L'ombre et la lumière3- Les apports de la lasergrammétrie Un « double » numérique de qualité et pérenne ?La 3D n'est qu'un outil d'enregistrement, un complément au relevé manuel, il faut toujours chercher un équilibre entre le temps technique et le temps analytique. Bien paramétré, il permet de gagner du temps sur le terrain (temps technique) et d’en laisser pour le dessin (temps analytique).