2014
Cairn
Pierre Dardot, « Le noyau, le squelette et la dialectique », La Pensée, ID : 10670/1.ocgkzk
Comment comprendre la métaphore du « noyau rationnel » de la dialectique hégélienne ? Ce noyau ne vient pas frapper contre son écorce, tel l’esprit intérieur contre le monde extérieur. Loin d’être l’âme du tout et son principe moteur, comme l’est la méthode chez Hegel, il est totalement inerte et passif. Le noyau n’est pas un cœur, il n’est que le « squelette » de la dialectique hégélienne, c’est-à-dire son schème formel : celui d’une activité qui, en posant ses propres conditions de son devenir, pose les conditions de son dépassement.