Specific structures of Sessoblasts (Bryozoa Phylactolaemata)

Résumé En Fr

According to the widely spread opinion of Abrikosov : "Anchored statoblasts (sessoblasts) depend greatly on the form of the tubelets in which they are anchored and for this reason they do not have a characteristic form...", up to this day sessoblasts have been more or less neglected in determining freshwater Bryozoa, except in a few cases, whilst the importance of floatoblasts has been over estimated. In the respective literature the structure of sessoblasts is taken little account of, and there is hardly any hint to the structure of the basal part or the adhesive apparatus. Respective figures generally only show the frontal view of sessoblasts. In a good number of cases however, the frontal and/or basal halves show specific structures, particularly the adhesive apparatus. For a close and reliable examination, sessoblasts should be heated in potash lye for some minutes and then be split in halves or quarters. Since Lophopodidae do not produce sessoblasts and Hyalinella is supposed not to produce them either, there will only be taken into consideration Fredericellidae and Plumatellidae, with the exception of Hyalinella. In future it will hardly be possible to deal with freshwater Bryozoa without carefully describing and illustrating also their sessoblasts.

En concordance avec la constatation de Abrikosov : "Anchored statoblasts (sessoblasts) depend greatly on the form of the tubelets in which they are anchored and for this reason they do not have a characteristic form...", qui exprime l'opinion plus ou moins générale, jusqu'ici les sessoblastes ont été plus ou moins négligés en ce qui concerne la détermination des Bryozoaires dulçaquicoles tandis que l'importance des flottoblastes a été surestimée. Ce qu'on trouve dans la littérature concernant la structure des sessoblastes, ce n'est que quelques indications de quelques espèces bien connues, et on n'y trouve presque aucune indication des structures de la partie basale ou des dispositifs adhésifs. En général, les figures ne montrent que la vue frontale. Mais, dans bon nombre de sessoblastes, les parties frontales et (ou) basales offrent des structures bien spécifiques, et particulièrement les dispositifs adhésifs. Pour un bon examen, il est indispensable de chauffer les sessoblastes dans de l'alcali de potasse pendant quelques minutes pour être à même de les diviser en moitiés ou en quarts. Puisque les Lophopodidae ne possèdent pas de sessoblastes, il ne s'agira dans cette étude que des Fredericellidae et des Plumatellidae, exception faite du genre Hyalinella dont on convient, jusqu'à nouvel ordre, qu'il ne possède pas de sessoblastes non plus. À l'avenir, il ne sera pas possible de traiter des Bryozoaires dulçaquicoles sans en décrire et illustrer soigneusement aussi les sessoblastes.