Motor vehicle incidents in postgraduate trainees in British Columbia

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2021

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Canadian Medical Education Journal ; vol. 12 no. 4 (2021)

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©, 2021Louise FCassidy, Emma LCroft, ShannonErdelyi, Jeffrey RBrubacher



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Louise F Cassidy et al., « Motor vehicle incidents in postgraduate trainees in British Columbia », Canadian Medical Education Journal / Revue canadienne de l'éducation médicale, ID : 10.36834/cmej.71604


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Résumé En Fr

Introduction:  Postgraduate medical trainees frequently work ≥ 24- hour shifts causing fatigue and adverse consequences such as motor vehicle incidents (MVIs). We aim to determine the incidence of MVIs during the commutes of trainees in British Columbia (BC) in the preceding year.Methods: We completed a retrospective, cross-sectional survey of trainees regarding work hours, shifts, and MVIs in the previous year. MVIs included falling asleep while driving, sudden braking or swerving to avoid a collision, unintentionally running a red light or stop sign, or collisions.Results: Of 273 respondents, over half (54.6%) reported ≥1 MVI, one in 14 were in a collision (7.0%), and two thirds (66.3%) reported that the safety of their commute had been impacted by fatigue in the past year. After adjustment for road exposure and shift-related factors, every ten km increase in commute length was associated with an increased risk of MVI (aOR=1.54;95%CI:1.15-2.12). Reported attentional failures, such as unintentionally running a red light and/or stop sign, increased for every ten hours on-call (aOR=1.44;95%CI:1.03-2.04) and for every additional past-midnight shift worked (aOR=1.13;95%CI:1.01-1.26).Discussion: Trainees with longer and more frequent commutes had an increased risk of MVIs. Trainees who worked more hours on-call and more past-midnight shifts reported significantly more attentional failures while commuting. This study helps us understand factors affecting trainee commuter safety and supports calls for the provision of safe alternatives to commuting for postgraduate trainees.

Introduction Les résidents et moniteurs cliniques (fellows) en médecine travaillent souvent ≥ 24 heures d’affilée, ce qui entraîne de la fatigue et des conséquences néfastes comme les accidents de la route, parfois évités de justesse. Notre objectif était de déterminer la fréquence des accidents de la route et des incidents qui auraient pu entraîner un accident, survenus lors des déplacements des résidents ou moniteurs cliniques en Colombie-Britannique (C.-B.) au cours de l’année précédente.Méthodes Nous avons réalisé une enquête rétrospective transversale auprès des résidents. Les questions portaient sur les heures travaillées, les quarts de travail et les accidents ou les incidents pouvant entraîner un accident de la route, au cours de l’année précédente. Les incidents et accidents visés comprenaient la somnolence au volant, le freinage brusque ou l’embardée pour éviter une collision, le non-respect involontaire d’un feu rouge ou d’un panneau d’arrêt, et la collision.Résultats Pour l’année de référence, parmi les 273 répondants, plus de la moitié (54,6 %) ont signalé ≥1 accident, un répondant sur 14 a été impliqué dans une collision (7,0 %) et deux tiers (66,3 %) ont déclaré que la fatigue avait affecté la sécurité de leur déplacement. Après ajustement pour tenir compte de l’exposition à la route et des facteurs liés aux quarts de travail, chaque portion de 10 km qui s’ajoutait au trajet était associée à une augmentation du risque d’accident ou incident de la circulation (aOR=1.54;IC95%:1.15-2.12). Les baisses d’attention signalées, liées par exemple au franchissement involontaire d’un feu rouge ou d’un panneau d’arrêt, augmentaient pour chaque période de 10 heures de garde (aOR=1,44 ; 95 % IC:1,03-2,04) et pour chaque quart supplémentaire effectué après minuit (aOR=1,13 ; 95 % IC:1,01-1,26).Discussion Les stagiaires dont les trajets étaient plus longs et plus fréquents présentaient un risque plus élevé d’implication dans un accident ou incident de la route. Les stagiaires qui travaillaient plus d’heures de garde et plus de quarts de nuit ont signalé une fréquence considérablement plus élevée de pertes d’attention pendant les trajets. Cette étude nous aide à comprendre les facteurs qui affectent la sécurité des trajets domicile-travail des résidents et moniteurs cliniques et montre la pertinence des appels à la mise en place d’options sécuritaires pour les déplacements concernés.

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